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L’assurance-vie en 2016

           L’INSEE a estimé le patrimoine économique national français à 13 585 milliards d’euros fin 2015. Le patrimoine des ménages de 10 692 milliards d’euros se décompose de la façon suivante : les actifs non financiers à hauteur de 68% s’ajoutent aux 45% d’actifs financiers et auxquels se déduisent les passifs financiers (13%). Ainsi, en 2015, l’immobilier occupait une place prépondérante dans les actifs non financiers, à savoir 62% des placements des Français en termes d’épargne. Par ailleurs, les actifs financiers privilégiés par les épargnants étaient toujours le livret A, attrayant de par son exonération d’impôts et son affranchissement aux prélèvements sociaux, ainsi que l’assurance-vie, plus rémunératrice que le livret A mais plus contraignante en termes de retrait de capital investi. L’assurance-vie et les actions représentaient respectivement 17% et 13% du patrimoine des ménages français. Pour ce qui est du passif financier, celui-ci était principalement constitué de crédits, qui, au même titre que les actions, représentaient 13% du patrimoine : autrement dit, les ménages étaient enclins à s’endetter afin de réinvestir leur argent.

           En ce début d’année, bon nombre de compagnies d’assurances ont revu leurs taux de rendement de l’assurance-vie à la baisse. Cette diminution s’explique notamment par la baisse du taux moyen de rendement des emprunts d’Etat (TME) et des obligations assimilables au trésor (OAT) émises par l’Etat Français, ce taux servant de référence aux banques et assurances pour déterminer leurs taux d’intérêts fixes. En effet, pour conserver le capital garanti par les fonds en euros, les banquiers et assureurs sont contraints de placer l’épargne des français en grande partie dans des obligations publiques, dont la rémunération est très faible. Comparé au TME enregistré à 0,21% en août 2016, les plus optimistes souligneront une légère hausse en fin d’année (0,80%) mais il convient de rappeler que ce taux ne cesse de diminuer d’année en année. En effet, il y a trois ans de cela, le TME était largement au-dessus du seuil des 2%.

           Mais le TME n’est pas le seul facteur responsable de la baisse des taux de rendement de l’assurance-vie. En effet, le projet de loi « Sapin II » adopté le 8 novembre 2016 par le Parlement a accentué ce phénomène : les pouvoirs du Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) ont été étendus, renforçant ainsi le contrôle de l’assurance-vie. Auparavant, les compagnies d’assurance puisaient dans leurs provisions pour participation aux bénéfices pour maintenir des taux compétitifs, malgré les avertissements du HCSF et de l’ACPR, Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution. Depuis l’entrée en vigueur du projet le 11 décembre dernier, le HSCF peut désormais limiter voire bloquer les arbitrages et les retraits des encours en assurance-vie en cas de crise systémique. Les compagnies d’assurance ne sont donc plus en mesure de puiser dans leurs provisions pour participation aux bénéfices, ce qui entraîne inéluctablement une baisse des taux de rendement.

           Depuis quelques années, les Français se trouvent donc dans un contexte d’aversion au risque et ont pris le parti de placer leurs économies dans des placements moins risqués, mais surtout moins rémunérateurs puisque les fonds en euros représentent plus de 80 % des encours de l’assurance-vie, encours total dépassant les 1 600 milliards d’euros en 2016. En outre, tandis que la rémunération moyenne des fonds en euros s’est effondrée en passant sous la barre des 2%, le rendement des supports en unité de compte a enregistré une moyenne de 4,1% sur l’année 2016. Dans une telle situation, les assureurs et conseillers en gestion de patrimoine vont très probablement inciter leurs épargnants à placer une partie de leurs économies dans des supports en unité de compte afin d’obtenir un meilleur rendement.

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